Il existe une légende qui raconte qu'autrefois tous les peuples étaient différents. Il existe une légende qui raconte qu'autrefois lorsque le Mal se présentait, l'élu des déesses apparaissait pour les sauver et les guider vers la lumière. Chaque fois ce héros vêtu de vert terrassait les ténèbres grâce à sa lame pourfendeuse. Ainsi les terres d'Hyrule vécurent en paix, chantant les louanges de ce même héros.
Néanmoins, de nouveau la guerre éclata, laissant les ténèbres envahir le monde. Une guerre comme on en avait jamais vu auparavant. Ravageant champs et maisons, asséchant les puis, teintant de rouge les rivières. La plus grande des guerres, le plus grand des massacres qu'il fut. La terreur dévasta alors chaque être, les peuples dans leur folie devinrent avares du pouvoir, parce qu'ils avaient peur, parce qu'ils voulaient survivre. Et, trahissant les déesses, les peuples lièrent un pacte avec cet être vil pour ainsi assurer leur sécurité. Peu à peu chaque peuple du Royaume posait un genou à terre devant le Mal. Ainsi semblait la fin proche, pourtant un rayon d'espoir apparu au loin...
L'élu des déesses fit enfin son apparition et alors que tout semblait perdu il éclaira les ténèbres de sa lame divine et scella à nouveau le Mal. La paix enfin était revenue dans le Royaume.

Mais les Déesses descendirent alors des cieux, brillant de milles éclats, déçues de l'abandon des peuples face aux ténèbres elles décidèrent de reprendre la triforce : ce pouvoir qui leur avait été confié pour les protéger, pour qu'ils combattent le Mal. Arrachant aux peuples leur seul espoir de revoir un jour le héros venir les sauver, les Déesses décidèrent de mettre les peuples sur un pied d'égalité, transformant ceux qui avaient osé perdre foi. Tous les peuples devinrent alors semblables, à l'image des humains tous se virent transformé comme tel. Une même apparence pour leur faire comprendre qu'ils auraient du s'unir pour survivre, un même visage pour qu'ils se rendent compte que leurs différences n'étaient pas un handicap ou une barrière entre chacun, mais un moyen pour chaque peuple de se compléter, de s'allier avec les autres pour ne former plus qu'un. Telle est la cohésion que les déesses avaient voulu.

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